bonjour , aujourd'hui j'aborde un thème un peut sombre dans le seigneur des anneaux : Le noir parler ,
qu'est ce que le noir parler ?
Histoire interne
Le noir parler est conçu par Sauron au cours du Second Âge ; la date exacte est inconnue, mais se place nécessairement avant la forge de l'Anneau unique (vers 1600 S.A.). Son but est d'en faire la langue unique de tous ses serviteurs, mais ce projet échoue, pour des raisons inconnues. Les Orques incorporent néanmoins des éléments de cette langue dans leurs dialectes tribaux, à l'image de ghâsh « feu », entendu par Gandalf dans la Moria. Après la première défaite de Sauron, en l'an 3441 du Second Âge, le noir parler disparaît, n'étant plus connu que des Nazgûl.
Le noir parler rentre en usage au Troisième Âge avec le retour de Sauron. Il est employé par les capitaines du Mordor et par les Olog-hai, une nouvelle race de Trolls conçue par Sauron ; les Orques, quant à eux, emploient une forme « dégradée » de la langue, ou bien persistent dans l'utilisation de leurs patois dérivés du westron. La chute finale de Sauron, en 3019 T.A., entraîne probablement la disparition définitive du noir parler.
Histoire externe
Christopher Tolkien n'aborde pas la naissance ou l'évolution du noir parler dans les ouvrages de la série Histoire de la Terre du Milieu. Selon Édouard Kloczko, sa création eut lieu tardivement durant la rédaction du Seigneur des anneaux, lors de ce que Christopher Tolkien a qualifié de « quatrième phase » d'écriture du roman. C'est dans un manuscrit du chapitre « L'Ombre du passé » qu'apparaît pour la première fois la version en noir parler de l'inscription de l'Anneau, en lettres latines, puis en tengwar. L'inscription en tengwar emploie un mode qualifié par Kloczko d'« aberrant », où les lettres se voient attribuer des valeurs éloignées de celles qu'elles possèdent dans les modes elfiques usuels des tengwar. Tolkien ne tarda pas à abandonner cette idée.
Tolkien conçut à dessein le noir parler comme une langue aux sonorités déplaisantes, mais non dénuée de sens, « pas un simple ensemble superficiel de vilains sons3 ». Dans une lettre de 1967, il note que le terme gaélique irlandais nasc, qui signifie « lien » (correspondant à l'écossais nasg « anneau » ou « contrainte ») a pu lui inspirer inconsciemment le noir parler nazg « anneau »Note 2. La langue a également été comparée au turc pour ses sonorités, et au hourrite pour sa grammaire et son vocabulaire
Phonétique et écriture
Le corpus du noir parler est trop réduit pour déterminer son système phonologique. Tout au plus peut-on dresser l'inventaire des consonnes et voyelles attestées.
Selon Helge Fauskanger, le noir parler possède les consonnes b, d, k, g, gh [ɣ], l, m, n, p, r [ʁ], s, sh [ʃ], t, th [θ] et z ; f et kh [x] ne sont attestées que dans des noms d'Orques11. Édouard Kloczko propose la même liste, en y ajoutant bh [β] et h. Kloczko note « la prédominance des consonnes occlusives (b, k, g), que l'on retrouve aussi souvent dans les noms orques». La proportion de consonnes constrictives, et notamment d'occlusives, est sensiblement plus élevée en noir parler que dans les principales langues elfiques inventées par Tolkien, ce qui donne un aspect beaucoup plus « rude » à la langue conçue par Sauron. Tolkien note aussi que les Orques faisaient usage d'un r uvulaire, un son que les Elfes trouvaient déplaisant, comme en témoigne leur réaction lorsque Gandalf lit l'inscription de l'Anneau au Conseil d'Elrond :
« Le changement dans la voix du magicien était saisissant. Elle s'était soudain faite menaçante, puissante, dure comme la pierre. Une ombre sembla passer sur le soleil à son zénith, et l'obscurité envahit un moment le porche. Tous tremblèrent, et les Elfes se bouchèrent les oreilles. »
Fauskanger et Kloczko remarquent que le noir parler ne semble pas faire usage du e. Les autres voyelles sont toutes présentes, bien que le o soit rare. Deux voyelles longues sont connues, â et û, cette dernière également notée ú.
En août 2010, la BBC rend publique une interview de Tolkien enregistrée en 1968 dans laquelle Tolkien lit l'inscription de l'Anneau. Il prononce le g final de nazg [g] et le gh d'agh, [kʰ].
Notre unique exemple de noir parler écrit est l'inscription de l'Anneau unique. Elle fait usage des tengwar, un système d'écriture d'origine elfique, selon les conventions de « l'usage général », le mode le plus fréquemment employé par Tolkien, à une nuance près : le tehta (signe diacritique) en forme de boucle ouverte sur la droite y représente le u et non le o, du fait de la rareté de ce dernier en noir parler.
Grammaire
Le noir parler semble être une langue agglutinante, c'est-à-dire que des morphèmes y sont concaténés à des bases pour indiquer divers traits grammaticaux. L'inscription de l'Anneau ne présente que des suffixations, mais Tolkien indique que la préfixation existe également : les particules désignant un sujet sont généralement préfixées, alors que celles exprimant un objet sont plutôt suffixées.
Fauskanger propose d'analyser les groupes verbaux de l'inscription de l'Anneau en durb-at-ul-ûk « gouverner-les-tous », gimb-at-ul « trouver-les », thrak-at-ul-ûk « amener-les-tous » et krimp-at-ul « lier-les », le suffixe -at pouvant représenter soit un infinitif, soit une forme prospective, désignant un but. Il rejette les découpages durb-a-tul-ûk, gimb-a-tul, etc., qui constitueraient selon lui un système « moins net ». Kloczko ne propose pas de segmentation, notant les deux formes possibles -ul et -tul.
La parution du fanzine Parma Eldalamberon n° 17, en 2007, a offert la première analyse connue de cette phrase par son auteur. Tolkien procède à une analyse en durb-at=ulûk, avec :
durb-, verbe (« contraindre ») ;
-at, terminaison verbale équivalente au participe présent (donc durbat « contraignant ») ;
-ulûk, terminaison verbale exprimant l'objet : soit le pronom personnel de la troisième personne du pluriel -ul (« eux ») auquel est ajouté l'élément -ûk (« la totalité, tous »).
De la même façon, burzum-ishi « ténèbres-dans » présente la postposition -ishi « dans », que Kloczko et Fauskanger rapprochent de la désinence quenya de locatif -ssë.
On connaît l'adjectif numéral ash « un ».
Vocabulaire
On ne connaît qu'une trentaine de mots de vocabulaire11, dont il est difficile de tirer des règles de formation des mots. L'exemple búrz (« noir, sombre », extrait de Lugbúrz « Tour Noire ») / burzum (« ténèbres ») permet de déduire le suffixe -um, comparable à l'anglais -ness, qui permet de substantiver un adjectif.
Le terme uruk, qui désigne les orques du Mordor les plus puissants et les mieux entraînés, provient directement des langues elfiques, lesquelles possèdent toutes un terme proche pour désigner les Orques : orch en sindarin, urko en quenya, dérivant d'une racine *ruku. En eldarin commun (la langue ancêtre du quenya et du sindarin, entre autres), le mot uruk signifie « monstre ». Fauskanger propose de voir dans cet emprunt direct le signe que Sauron est à l'origine de la corruption des premiers elfes en orques, et Kloczko pointe un texte de Tolkien où celui-ci indique clairement que les premiers orques ont été conçus par Sauron ,.
Un autre terme, gûl (que l'on retrouve dans Nazgûl), est un emprunt au sindarin. Ce terme, qui signifie « savoir, connaissance », est l'équivalent du quenya ñólë, que l'on retrouve dans le nom des Noldor, l'un des trois clans des Eldar. Toutefois, gûl n'est employé que dans des combinaisons à connotation négative (comme morgul) et ne désigne que des connaissances mauvaises, comme la « sorcellerie ».
D'autres exemples d'emprunts sont envisageables :
nazg « anneau » rappelle le nom valarin du Máhanaxar ou « Anneau du Destin »note 8 : Māχananaškād, dont il faut peut-être extraire l'élément naškâd (pour Fauskanger) ou anaškād (pour Kloczko) « Anneau ». Le valarin étant la langue des Valar et des Maiar, il s'agit donc de la langue « maternelle » de Sauron, qui a pu l'influencer pour la création de sa propre langue ;
Kloczko propose également de dériver olog « troll » du sindarin torog et oghor « homme sauvage » du nom que se donnent eux-mêmes les Drúedain, Drughu ;
Carl . Hostetter voit dans le quenya mor- « noir » l'origine du terme noir parler *bur (on sait à présent qu'il s'agit en fait de burz).
______________________________________________________________________
je remercie ma source principale WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/Noir_parler
la question du sondage est la pour savoir si je dois faire un point culture sur les mots de cette langue , une partie d'un dictionnaire de noir parler par exemple
qu'est ce que le noir parler ?
Histoire interne
Le noir parler est conçu par Sauron au cours du Second Âge ; la date exacte est inconnue, mais se place nécessairement avant la forge de l'Anneau unique (vers 1600 S.A.). Son but est d'en faire la langue unique de tous ses serviteurs, mais ce projet échoue, pour des raisons inconnues. Les Orques incorporent néanmoins des éléments de cette langue dans leurs dialectes tribaux, à l'image de ghâsh « feu », entendu par Gandalf dans la Moria. Après la première défaite de Sauron, en l'an 3441 du Second Âge, le noir parler disparaît, n'étant plus connu que des Nazgûl.
Le noir parler rentre en usage au Troisième Âge avec le retour de Sauron. Il est employé par les capitaines du Mordor et par les Olog-hai, une nouvelle race de Trolls conçue par Sauron ; les Orques, quant à eux, emploient une forme « dégradée » de la langue, ou bien persistent dans l'utilisation de leurs patois dérivés du westron. La chute finale de Sauron, en 3019 T.A., entraîne probablement la disparition définitive du noir parler.
Histoire externe
Christopher Tolkien n'aborde pas la naissance ou l'évolution du noir parler dans les ouvrages de la série Histoire de la Terre du Milieu. Selon Édouard Kloczko, sa création eut lieu tardivement durant la rédaction du Seigneur des anneaux, lors de ce que Christopher Tolkien a qualifié de « quatrième phase » d'écriture du roman. C'est dans un manuscrit du chapitre « L'Ombre du passé » qu'apparaît pour la première fois la version en noir parler de l'inscription de l'Anneau, en lettres latines, puis en tengwar. L'inscription en tengwar emploie un mode qualifié par Kloczko d'« aberrant », où les lettres se voient attribuer des valeurs éloignées de celles qu'elles possèdent dans les modes elfiques usuels des tengwar. Tolkien ne tarda pas à abandonner cette idée.
Tolkien conçut à dessein le noir parler comme une langue aux sonorités déplaisantes, mais non dénuée de sens, « pas un simple ensemble superficiel de vilains sons3 ». Dans une lettre de 1967, il note que le terme gaélique irlandais nasc, qui signifie « lien » (correspondant à l'écossais nasg « anneau » ou « contrainte ») a pu lui inspirer inconsciemment le noir parler nazg « anneau »Note 2. La langue a également été comparée au turc pour ses sonorités, et au hourrite pour sa grammaire et son vocabulaire
Phonétique et écriture
Le corpus du noir parler est trop réduit pour déterminer son système phonologique. Tout au plus peut-on dresser l'inventaire des consonnes et voyelles attestées.
Selon Helge Fauskanger, le noir parler possède les consonnes b, d, k, g, gh [ɣ], l, m, n, p, r [ʁ], s, sh [ʃ], t, th [θ] et z ; f et kh [x] ne sont attestées que dans des noms d'Orques11. Édouard Kloczko propose la même liste, en y ajoutant bh [β] et h. Kloczko note « la prédominance des consonnes occlusives (b, k, g), que l'on retrouve aussi souvent dans les noms orques». La proportion de consonnes constrictives, et notamment d'occlusives, est sensiblement plus élevée en noir parler que dans les principales langues elfiques inventées par Tolkien, ce qui donne un aspect beaucoup plus « rude » à la langue conçue par Sauron. Tolkien note aussi que les Orques faisaient usage d'un r uvulaire, un son que les Elfes trouvaient déplaisant, comme en témoigne leur réaction lorsque Gandalf lit l'inscription de l'Anneau au Conseil d'Elrond :
« Le changement dans la voix du magicien était saisissant. Elle s'était soudain faite menaçante, puissante, dure comme la pierre. Une ombre sembla passer sur le soleil à son zénith, et l'obscurité envahit un moment le porche. Tous tremblèrent, et les Elfes se bouchèrent les oreilles. »
Fauskanger et Kloczko remarquent que le noir parler ne semble pas faire usage du e. Les autres voyelles sont toutes présentes, bien que le o soit rare. Deux voyelles longues sont connues, â et û, cette dernière également notée ú.
En août 2010, la BBC rend publique une interview de Tolkien enregistrée en 1968 dans laquelle Tolkien lit l'inscription de l'Anneau. Il prononce le g final de nazg [g] et le gh d'agh, [kʰ].
Notre unique exemple de noir parler écrit est l'inscription de l'Anneau unique. Elle fait usage des tengwar, un système d'écriture d'origine elfique, selon les conventions de « l'usage général », le mode le plus fréquemment employé par Tolkien, à une nuance près : le tehta (signe diacritique) en forme de boucle ouverte sur la droite y représente le u et non le o, du fait de la rareté de ce dernier en noir parler.
Grammaire
Le noir parler semble être une langue agglutinante, c'est-à-dire que des morphèmes y sont concaténés à des bases pour indiquer divers traits grammaticaux. L'inscription de l'Anneau ne présente que des suffixations, mais Tolkien indique que la préfixation existe également : les particules désignant un sujet sont généralement préfixées, alors que celles exprimant un objet sont plutôt suffixées.
Fauskanger propose d'analyser les groupes verbaux de l'inscription de l'Anneau en durb-at-ul-ûk « gouverner-les-tous », gimb-at-ul « trouver-les », thrak-at-ul-ûk « amener-les-tous » et krimp-at-ul « lier-les », le suffixe -at pouvant représenter soit un infinitif, soit une forme prospective, désignant un but. Il rejette les découpages durb-a-tul-ûk, gimb-a-tul, etc., qui constitueraient selon lui un système « moins net ». Kloczko ne propose pas de segmentation, notant les deux formes possibles -ul et -tul.
La parution du fanzine Parma Eldalamberon n° 17, en 2007, a offert la première analyse connue de cette phrase par son auteur. Tolkien procède à une analyse en durb-at=ulûk, avec :
durb-, verbe (« contraindre ») ;
-at, terminaison verbale équivalente au participe présent (donc durbat « contraignant ») ;
-ulûk, terminaison verbale exprimant l'objet : soit le pronom personnel de la troisième personne du pluriel -ul (« eux ») auquel est ajouté l'élément -ûk (« la totalité, tous »).
De la même façon, burzum-ishi « ténèbres-dans » présente la postposition -ishi « dans », que Kloczko et Fauskanger rapprochent de la désinence quenya de locatif -ssë.
On connaît l'adjectif numéral ash « un ».
Vocabulaire
On ne connaît qu'une trentaine de mots de vocabulaire11, dont il est difficile de tirer des règles de formation des mots. L'exemple búrz (« noir, sombre », extrait de Lugbúrz « Tour Noire ») / burzum (« ténèbres ») permet de déduire le suffixe -um, comparable à l'anglais -ness, qui permet de substantiver un adjectif.
Le terme uruk, qui désigne les orques du Mordor les plus puissants et les mieux entraînés, provient directement des langues elfiques, lesquelles possèdent toutes un terme proche pour désigner les Orques : orch en sindarin, urko en quenya, dérivant d'une racine *ruku. En eldarin commun (la langue ancêtre du quenya et du sindarin, entre autres), le mot uruk signifie « monstre ». Fauskanger propose de voir dans cet emprunt direct le signe que Sauron est à l'origine de la corruption des premiers elfes en orques, et Kloczko pointe un texte de Tolkien où celui-ci indique clairement que les premiers orques ont été conçus par Sauron ,.
Un autre terme, gûl (que l'on retrouve dans Nazgûl), est un emprunt au sindarin. Ce terme, qui signifie « savoir, connaissance », est l'équivalent du quenya ñólë, que l'on retrouve dans le nom des Noldor, l'un des trois clans des Eldar. Toutefois, gûl n'est employé que dans des combinaisons à connotation négative (comme morgul) et ne désigne que des connaissances mauvaises, comme la « sorcellerie ».
D'autres exemples d'emprunts sont envisageables :
nazg « anneau » rappelle le nom valarin du Máhanaxar ou « Anneau du Destin »note 8 : Māχananaškād, dont il faut peut-être extraire l'élément naškâd (pour Fauskanger) ou anaškād (pour Kloczko) « Anneau ». Le valarin étant la langue des Valar et des Maiar, il s'agit donc de la langue « maternelle » de Sauron, qui a pu l'influencer pour la création de sa propre langue ;
Kloczko propose également de dériver olog « troll » du sindarin torog et oghor « homme sauvage » du nom que se donnent eux-mêmes les Drúedain, Drughu ;
Carl . Hostetter voit dans le quenya mor- « noir » l'origine du terme noir parler *bur (on sait à présent qu'il s'agit en fait de burz).
______________________________________________________________________
je remercie ma source principale WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/Noir_parler
la question du sondage est la pour savoir si je dois faire un point culture sur les mots de cette langue , une partie d'un dictionnaire de noir parler par exemple