par Depuis quelques jours une étrange sensation de scrotum qui se ré-traque me saisit quand j'vais pisser. En général ça m'arrive quand un canif cherche à m'alléger la bourse (non Daen notre maître à tous, LA bourse j'ai dit). Alors j'ai fait profil bas en gardant des yeux derrière la tête et ça m'a permis de repérer une petite fouine qui me filait. Je m'suis fait discret et alors qu'elle finissait par fatiguer de la cavalcade au milieu d'une écurie, j'ai pu lui faucher son carnet (faut être con pour garder du papier sur soi). Vu que ça vous concerne un peu (forcément moins que moi qui suis une personne super importante, mais quand même un peu) je vous fait partager un passage éloquent qui en dit long sur la confiance que l'on peu placé dans nos politiques.
" 3 jours que j'ai quasiment pas fermé l’œil. 3 jours que le roi Casimir m'a confié le cas d'Herbauges et compagnie. 3 Jours que je creuse autour de ce gusse aussi insaisissable qu'une anguille électrique. Sauver le roi d'un attentat ne paye pas. Ceux qui croit ça ne pipe rien à la politique. Bien au contraire cela vous rend visible et digne d'intérêt. Dans l'esprit farcie de paranoïa des gens de pouvoir, être au courant d'un complot c'est être soi-même un potentiel comploteur (et quand on y pense on ne peu les blâmer de le penser).
Alors, sitôt remercié par une babiole en plaqué chitine et le dos tourné, monseigneur et maître me fit mander pour que j'éclaire sa lanterne sur ce fumeux Herbauges et que je lui évite une potentielle loge 6 pieds sous terre aux banquet des pissenlits. Les aristos ont le sens de la gratitude et du grandiose.
En bon professionnel j'envoya mon commis aux archives pendant que je me coltinais l'enquête de terrain en territoire hostile. La taverne du lion heureux était bondée comme chaque soir. Rapidement je fut sur les pas d'un capitaine aux charmes aussi affûtés et voyant que ces lames. Il me fallut payer un peu de ma personne, mais fort heureusement les "toujours" et les "jamais" si difficile à faire sortir même la bouche anesthésiée par le vin, ne sont pas du goût de ce genre de femme. Après avoir épuisé toute ma vigueur je réussit à soutirer élégamment quelques informations sur son équipage. J'appris entre autre que le charbon n'est pas si bien pour le fard à paupière mais surtout que pendant la dernière traversée vers Stros m'kai, 1 naufragé Bréton venu de nul part fut recueillit en compagnie d'un vieillard sénile et aveugle sur le bateau. Ce n'est qu'une fois débarqué qu'elle pris conscience de la valeur de ces passagers clandestins. Non pas une valeur immédiate comme vulgaire rançon bourgeoise, mais plutôt une de ces valeurs d'investissement sur le long terme. D'après elle, le gonze à une fâcheuse tendance à chercher la bagarre et surtout à la gagner en semant sang et carnage derrière lui. Toujours selon ces confidences sur l'oreiller il pratiquerait régulièrement ses forfaits en compagnie d'une bande d'aventuriers métissée tout aussi portés sur la castagne.
De son côté, mon fidèle Bernardo, dans sa brillante investigation au cœur des archives impériales m'a rapporté d'autres éléments intéressants. Il semblerait, en effet, qu'il n'existe aucune traces de cet Herbauges dans les registre officiels. Waou l'info ! Me direz vous, alors oui, ça ne sera pas le premier ni le dernier à passer à travers les mailles grosses comme des mammouths de l'administration impérial. Sauf que. Sauf qu'un village Bréton nommé, je vous le donne en mille : "Herbauges" aurait été engloutit par un déluge surnaturel il y a de cela 2 ou 3 décennies (les archives ne sont pas très claires). Ma main aux ragnards qu'il sort de là bas et qu'il cache sa véritable identité. faudrait donc creusé un peu dans cette direction.
Appâté par le morceau, j'ai poursuivit selon les canons d'une enquête ordinaire en rendant une petite visite aux agitateurs de récompenses (j'ai pas dit bourses cette fois) locaux, à savoir la guilde des mages et celles des guerriers. Les premiers, bouffis d'orgueil et de rides grasses comme des potée de lards faisandée, n'ont bien sûr rien voulut me révéler de leur petites affaires. Toutefois, leur jeunes palefrenier, moins au fait des traditions secrète de la guilde, fut plus bavard. Il me confia, contre une modeste rétribution, qu'un écuyer nommé Herbauges avait dormit dans les écuries quelques jours auparavant. Il s'en rappelait d'autant plus, que c'était la première fois qu'il voyait quelqu'un faire rôtir son propre cheval et le boulotter à même la paille, prétextant que la salade n'était pas à son goût. Dans ces yeux se lisant la crainte du retour de l'écuyer carnivore.
Les seconds quant à eux, aussi bête qu'une compagnie de vasards sous anabolisants, ne firent pas fait autant de manières pour me confirmer qu'Herbauges avait bossé pour eux et pourrait bien le refaire d'ici peu. Là aussi, son passage avait les laissé des marques, en particulier sur les apprentis à qui il aurait refilé des potions qui font planer et voir des Faucheclans roses. Un conseil s'était tenu, mais au vus des résultats et du coup de bouclier aussi étonnant qu'efficace du gusse en question il avait été décidé de laisser les apprentis se démerder avec leur hallucinations.
Voilà, 3 jours d'enquêtes, de négociations, de beuveries camarades et de dépenses raisonnable pour en arriver à cette conclusion : C'est un taré. j'y comprend rien. Le type à des éclairs qui lui sortent du bout des doigts mais il peu pas s'empêcher de manier la masse et le bouclier au cœur de la mêlée. Il consomme et fait consommé une tonne de produit plus ou moins légaux à ses prochain sans rien demandé en retour, bouffe son cheval quand il a la dalle et s'appel comme un village englouti il y a plus de 20 ans. Alors je vois pas encore ce que lui et ces compères viennent faire dans le tableau et encore moins en quoi ils représente une menace pour mon patron et ma sainte paye, mais mon p'tit doigt me dit qu'il vaudrait mieux les tenir à l’œil des fois que.
Sur ce, j'suis naze, j'vais faire un p'tit roupillon. "
On pourra dire ce qu'on veut sur moi, j'me bat les rouflaquettes, mais une chose est sûre, j'aime pas qu'on viennent dans ma zone vitale me pomper l'oxygène, alors j'suis d'avis qu'on lui rappel que la curiosité est un vilain défaut, parce que j'vois pas en quoi notre vie mérite qu'il fourre son nez dedans, non mais !
" 3 jours que j'ai quasiment pas fermé l’œil. 3 jours que le roi Casimir m'a confié le cas d'Herbauges et compagnie. 3 Jours que je creuse autour de ce gusse aussi insaisissable qu'une anguille électrique. Sauver le roi d'un attentat ne paye pas. Ceux qui croit ça ne pipe rien à la politique. Bien au contraire cela vous rend visible et digne d'intérêt. Dans l'esprit farcie de paranoïa des gens de pouvoir, être au courant d'un complot c'est être soi-même un potentiel comploteur (et quand on y pense on ne peu les blâmer de le penser).
Alors, sitôt remercié par une babiole en plaqué chitine et le dos tourné, monseigneur et maître me fit mander pour que j'éclaire sa lanterne sur ce fumeux Herbauges et que je lui évite une potentielle loge 6 pieds sous terre aux banquet des pissenlits. Les aristos ont le sens de la gratitude et du grandiose.
En bon professionnel j'envoya mon commis aux archives pendant que je me coltinais l'enquête de terrain en territoire hostile. La taverne du lion heureux était bondée comme chaque soir. Rapidement je fut sur les pas d'un capitaine aux charmes aussi affûtés et voyant que ces lames. Il me fallut payer un peu de ma personne, mais fort heureusement les "toujours" et les "jamais" si difficile à faire sortir même la bouche anesthésiée par le vin, ne sont pas du goût de ce genre de femme. Après avoir épuisé toute ma vigueur je réussit à soutirer élégamment quelques informations sur son équipage. J'appris entre autre que le charbon n'est pas si bien pour le fard à paupière mais surtout que pendant la dernière traversée vers Stros m'kai, 1 naufragé Bréton venu de nul part fut recueillit en compagnie d'un vieillard sénile et aveugle sur le bateau. Ce n'est qu'une fois débarqué qu'elle pris conscience de la valeur de ces passagers clandestins. Non pas une valeur immédiate comme vulgaire rançon bourgeoise, mais plutôt une de ces valeurs d'investissement sur le long terme. D'après elle, le gonze à une fâcheuse tendance à chercher la bagarre et surtout à la gagner en semant sang et carnage derrière lui. Toujours selon ces confidences sur l'oreiller il pratiquerait régulièrement ses forfaits en compagnie d'une bande d'aventuriers métissée tout aussi portés sur la castagne.
De son côté, mon fidèle Bernardo, dans sa brillante investigation au cœur des archives impériales m'a rapporté d'autres éléments intéressants. Il semblerait, en effet, qu'il n'existe aucune traces de cet Herbauges dans les registre officiels. Waou l'info ! Me direz vous, alors oui, ça ne sera pas le premier ni le dernier à passer à travers les mailles grosses comme des mammouths de l'administration impérial. Sauf que. Sauf qu'un village Bréton nommé, je vous le donne en mille : "Herbauges" aurait été engloutit par un déluge surnaturel il y a de cela 2 ou 3 décennies (les archives ne sont pas très claires). Ma main aux ragnards qu'il sort de là bas et qu'il cache sa véritable identité. faudrait donc creusé un peu dans cette direction.
Appâté par le morceau, j'ai poursuivit selon les canons d'une enquête ordinaire en rendant une petite visite aux agitateurs de récompenses (j'ai pas dit bourses cette fois) locaux, à savoir la guilde des mages et celles des guerriers. Les premiers, bouffis d'orgueil et de rides grasses comme des potée de lards faisandée, n'ont bien sûr rien voulut me révéler de leur petites affaires. Toutefois, leur jeunes palefrenier, moins au fait des traditions secrète de la guilde, fut plus bavard. Il me confia, contre une modeste rétribution, qu'un écuyer nommé Herbauges avait dormit dans les écuries quelques jours auparavant. Il s'en rappelait d'autant plus, que c'était la première fois qu'il voyait quelqu'un faire rôtir son propre cheval et le boulotter à même la paille, prétextant que la salade n'était pas à son goût. Dans ces yeux se lisant la crainte du retour de l'écuyer carnivore.
Les seconds quant à eux, aussi bête qu'une compagnie de vasards sous anabolisants, ne firent pas fait autant de manières pour me confirmer qu'Herbauges avait bossé pour eux et pourrait bien le refaire d'ici peu. Là aussi, son passage avait les laissé des marques, en particulier sur les apprentis à qui il aurait refilé des potions qui font planer et voir des Faucheclans roses. Un conseil s'était tenu, mais au vus des résultats et du coup de bouclier aussi étonnant qu'efficace du gusse en question il avait été décidé de laisser les apprentis se démerder avec leur hallucinations.
Voilà, 3 jours d'enquêtes, de négociations, de beuveries camarades et de dépenses raisonnable pour en arriver à cette conclusion : C'est un taré. j'y comprend rien. Le type à des éclairs qui lui sortent du bout des doigts mais il peu pas s'empêcher de manier la masse et le bouclier au cœur de la mêlée. Il consomme et fait consommé une tonne de produit plus ou moins légaux à ses prochain sans rien demandé en retour, bouffe son cheval quand il a la dalle et s'appel comme un village englouti il y a plus de 20 ans. Alors je vois pas encore ce que lui et ces compères viennent faire dans le tableau et encore moins en quoi ils représente une menace pour mon patron et ma sainte paye, mais mon p'tit doigt me dit qu'il vaudrait mieux les tenir à l’œil des fois que.
Sur ce, j'suis naze, j'vais faire un p'tit roupillon. "
On pourra dire ce qu'on veut sur moi, j'me bat les rouflaquettes, mais une chose est sûre, j'aime pas qu'on viennent dans ma zone vitale me pomper l'oxygène, alors j'suis d'avis qu'on lui rappel que la curiosité est un vilain défaut, parce que j'vois pas en quoi notre vie mérite qu'il fourre son nez dedans, non mais !
